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1918, l'année décisive

Avec la signature du traité de Brest-Litovsk le 3 mars, le front Est disparaît. Les forces allemandes se redéploient à l'Ouest et, au printemps, lancent de vastes offensives. Durant l'été, les Alliés, désormais aidés par les troupes américaines, reprennent le dessus. Peu à peu l'Allemagne est acculée. Confrontée à une situation intérieure insurrectionnelle, elle signe l'armistice le 11 novembre.

Paris bombardé

Soumise aux attaques des avions Gothas, Paris connaît en mars 1918 une nouvelle forme de bombardements : installée à une distance de 120 km de la capitale, l’artillerie allemande à longue portée ouvre le feu sur la ville, provoque de nombreux dégâts mais aussi des pertes humaines. Ci-dessus : la rue Liancourt (14e arrondissement), dégâts dûs aux bombardements à longue portée des 23-24 mars 1918 (photographie de presse - Agence Rol). Source : BNF-Gallica

La grippe espagnole

1918, c'est également l'année de la "grippe espagnole", une pandémie qui s’est répandue chez tous les belligérants et qui a durement frappé le camp allemand, affaibli par la pénurie alimentaire. Son surnom « la grippe espagnole » vient du fait que le roi Alphonse XIII d'Espagne en fut gravement malade et que ce pays - non impliqué dans la guerre- a pu, en 1918, publier librement les informations relatives à cette épidémie. Les journaux français parlaient donc de la « grippe espagnole » qui faisait des ravages « en Espagne » sans mentionner les cas français qui étaient tenus secrets pour ne pas faire savoir à l'ennemi que l'armée était affaiblie...
Selon l'Institut Pasteur, cette pandémie aurait fait 30 millions de morts dans le monde et jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit bien plus que la Première Guerre mondiale elle-même...