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Les brancardiers

Après les premiers mois de campagne le service de santé des armées pris au dépourvu se réorganise pour soigner plus rapidement les blessés. Les brancardiers sont les "premiers maillons de la chaîne" : il recueillent les blessés, les groupent, les réconfortent, les pansent avant qu'une accalmie ou la cessation du feu leur permettent de les évacuer à l'arrière. Protégés par la Convention de Genève, les brancardiers sont des militaires ceints d'une musette et qui portent au bras gauche un brassard blanc frappé d'une Croix-Rouge. Sans pouvoir être exhaustif, plusieurs hommes du canton de Sauxillanges furent brancardiers :

Antoine Ducros
Antoine Ducros
Antoine Chenet
Antoine Chenet
Pierre Colas
Pierre Colas
L'Abbé Félix Chalimbaud
L'Abbé Félix Chalimbaud
André Rochery 1878-1950
André Rochery 1878-1950
Maxime Debel
Maxime Debel

Pierre Colas 1886-1976

De St Etienne sur Usson. Menuisier à Dijoly, Pierre rejoint le 92e RI lors de la mobilisation où il devient brancardier.

Antoine Chenet 1885-1958

De Brenat. Lors de la mobilisation, il devient brancardier au 8e régiment de zouaves. Il reçoit la citation suivante : « brancardier d’un dévouement inlassable . Apprenant qu’un officier de la Cie était griévement blessé, s’est spontanément offert pour aller le chercher sous les feux les plus violents. Fait prisonnier a réussi à s’échapper ramenant son officier dans nos lignes. »

Maxime Debel 1889-1962

De Brenat. Brigadier au 53e RAC, il assurera durant toute la guerre les fonctions d'ambulancier-brancardier. Les trois premiers mois, Maxime tient un journal sous la pluie d'obus : "nous la voiture médicale, nous avons voulu rester au même endroit mais au bout d'un moment les obus viennent tomber à 10m de nous".

L'Abbé Félix Chalimbaud 1880-1956

De St Genés la Tourette. Après avoir obtenu sa prêtrise au séminaire Massillon de Clermont-Fd, Félix poursuit des études de médecine. Des connaissances qu'il mettra à profit sur le front en tant qu'infirmier.
A son retour, il officia dans les paroisses de Fayet-Ronaye puis de St Dier d'Auvergne.

André Rochery 1878-1950

Du Vernet la Varenne. Ayant effectué son service militaire à la 13e section d'infirmiers en Tunisie, André rejoint logiquement les unités médicales lors de la mobilisation.

Antoine Ducros 1891-1968

De Sauxillanges. Antoine rejoint le 140e RI comme brancardier, il reçoit la citation suivante : "Sur le front depuis le début des hostilités, brancardier remarquablement dévoué, a courageusement transporté des blessés sous le feu de l’ennemi pendant les journées des 23, 24 et 25 octobre 1917"